mercredi 27 janvier 2016

Lettre d’Elie Wiesel à Maître Jakubowicz : « Une justice sans mémoire est une justice incomplète, fausse et injuste. »




Lettre d’Elie Wiesel à Maître Jakubowicz : « Une justice sans mémoire est une justice incomplète, fausse et injuste. »:

 Elie Wiesel (30 septembre 1928), écrivain juif américain, est un des rescapés du camp d'Auschwitz. Cette expérience traumatisante, il la mettra noir sur blanc dans son ouvrage La Nuit. Dans ce témoignage épistolaire délivré au cours du procès de Klaus Barbie en 1987, Elie Wiesel érige la Mémoire comme rempart face au crime absolu.


Maître,

Je souhaiterais vous exposer le sentiment que m’inspire le témoignage que vous m’avez demandé d’apporter au procès qui occupe actuellement la cour d’assises du Rhône.

Je m’efforcerai de parler de quelques absents anonymes, non pour eux. Nul n’a le droit de s’exprimer en leur nom. Si les morts ont quelque chose à dire, ils le diront à leur manière. Peut-être le disent-ils déjà. Sommes-nous capables, ou dignes, de les entendre ?

Puis-je préciser d’emblée que je n’éprouve à l’égard de l’accusé aucune haine? Je ne l’ai jamais rencontré ; nos routes ne se sont guère croisées. Mais j’ai rencontré des tueurs qui, comme lui, se voulaient ennemis de mon peuple et de l’humanité. Il se peut que j’aie connu l’une ou l’autre de ses victimes. Je leur ressemblais comme elles me ressemblaient : à l’intérieur du royaume de la malédiction, érigé par l’accusé et ses camarades, tous les détenus juifs, tous les juifs avaient le même visage, les mêmes yeux ; tous étaient voués au même destin.

Parfois, on a l’impression que c’était toujours le même juif qu’en tous lieux l’ennemi avait tué six millions de fois.

Non, il n’y a aucune haine en moi ; il n’y en a jamais eu. Il ne s’agit pas ici de haine ; il s’agit seulement de justice. Et de mémoire. Il s’agit de rendre justice à la mémoire.

Un souvenir : printemps 1944. Quelques jours avant la fête juive de Pentecôte-Shavouot. Il y a quarante-trois ans, presque jour pour jour. J’avais quinze ans et demi, mon fils va avoir quinze ans dans six jours.

Je vivais dans une petite ville juive enfouie dans les Carpathes où mon enfance, profondément religieuse, fut agitée par des songes et des prières messianiques. Loin de Jérusalem, je vivais pour Jérusalem ; et Jérusalem vivait en moi.

Bien que sous un régime fasciste, les juifs de Hongrie ne souffraient pas trop. Mes parents tenaient un commerce, mes trois soeurs allaient à l’école, le Shabbat nous enveloppait de sérénité… La guerre ? Elle courait vers sa fin. Les Alliés allaient débarquer dans un jour, dans une semaine. L’Armée rouge se trouvait à vingt ou trente kilomètres. Puis…

Les Allemands envahirent la Hongrie le 19 mars 1944. Dès lors, les événements se précipitèrent à un rythme qui ne nous donna pas de répit. Décrets et mesures antisémites se suivaient : interdiction de voyage, confiscation des biens, port de l’étoile jaune, le ghetto, les transports.

Nous assistâmes à un rétrécissement systématique de notre univers. Pour les juifs, le pays se limita à une ville, la ville à un quartier, le quartier à une rue, la rue à une chambre, la chambre à un wagon scellé traversant le paysage nocturne de Pologne.

Comme les enfants juifs d’Izieu, l’adolescent juif de ma ville arriva un après-midi à la gare d’Auschwitz. C’est quoi ? nous demandions-nous. Nul ne savait. Le nom n’évoquait aucun souvenir en nous. Le soir, peu avant minuit, le train se mit en marche. Une femme, dans notre wagon, se mit à cirer : je vois un feu, un feu ! On la fit taire. Je me souviens du silence dans le wagon. Comme je me souviens du reste. Les barbelés s’étirant à l’infini. Les hurlements des détenus chargés de notre « accueil », les coups de feu tirés par les SS, l’aboiement de leurs chiens. Et, au-dessus de nous tous, au-dessus de la planète, des flammes immenses s’élevant vers le ciel comme pour le dévorer… Depuis cette nuit-là, il m’arrive souvent de regarder le ciel et de le voir enflammé…

Mais cette nuit-là, je ne pus regarder le ciel longtemps. Trop occupé à m’accrocher aux miens. Un ordre retenti : « En rang, par familles. » C’est bien, pensai-je : nous resterons ensemble. Pour quelques minutes seulement : « Hommes à droite, femmes à gauche. », vint un nouvel ordre. Les coups pleuvaient de tous les côtés. Je n’ai pas pu dire au revoir à ma mère. Ni à ma grand-mère. Je n’ai pas pu embrasser ma petite soeur… Avec mes deux soeurs aînées, elles s’éloignaient, portées par la marée noire et affolée… Séparation qui coupa ma vie en deux. J’en parle rarement, presque jamais. Je ne peux évoquer ni ma mère, ni ma petite soeur… Pourtant, je sais… je sais tout… Non, pas tout… On ne peut pas tout savoir… Je pourrais imaginer, mais je me l’interdis. Il faut savoir quand s’arrêter… Mon regard s’arrête au seuil des chambres à gaz : même en pensée, je refuse de violer l’intimité des victimes, au moment de leur mort.

Ce que j’ai vu me suffit. J’ai vu, dans un petit bois, quelque part dans Birkenau, des enfants vivants que les SS jetaient dans les flammes… Parfois, je maudis mon regard… Il aurait dû me quitter sans jamais revenir… Il aurait dû rester avec les petits corps calcinés.

Depuis cette nuit, j’éprouve un amour profond et immense pour les vieillards et les enfants. Chaque vieillard me rappelle mon grand-père, ma grand-mère, chaque enfant me rapproche de ma petite soeur, la soeur des enfants juifs d’Izieu…

Pendant des nuits et des nuits, je ne cessais de me demander : que signifie donc tout cela ? Quel est le sens de cette entreprise meurtrière ? Elle fonctionnait à la perfection. Les tueurs tuaient, les victimes périssaient, le feu brûlait et tout un peuple assoiffé d’éternité devenait cendres, anéanti par une nation qui jusqu’alors, fut considérée comme la plus éduquée, la plus civilisée du monde… Diplômés des grandes universités, amateurs de musique et de peinture, des médecins, des avocats, des philosophes participaient à la Solution finale et se rendaient complices de la mort… Savants et ingénieurs inventaient des méthodes plus efficaces pour exterminer des masses de plus en plus denses en un temps record… Comment était-ce possible ?

Je ne connais pas la réponse.

Par son envergure, par son côté ontologique et par ses ambitions eschatologiques, cette tragédie défie et dépasse toutes les réponses. Si quelqu’un prétend en trouver une, elle ne peut qu’être fausse. Tant de deuils, tant d’agonies, tant de morts d’un côté, et une réponse de l’autre ? On ne comprend Auschwitz sans Dieu ni avec Dieu. On ne le conçoit sur le plan de l’homme ni du ciel. Pourquoi, chez l’ennemi, tant de haine à l’égard des enfants et des vieillards juifs ? Pourquoi cet acharnement contre un peuple dont la mémoire de souffrance est la plus ancienne du monde ?

A l’époque, il me semblait que le but de l’ennemi était de s’en prendre à Dieu lui-même, afin de le chasser de son trône céleste. Ainsi l’ennemi créa-t-il une société parallèle à la nôtre, un univers opposé au nôtre, avec ses fous et ses princes, ses lois et ses coutumes, ses prophètes et juges et,oui, un univers maudit et envoûté où l’on parlait une autre langue, où l’on annonçait une religion nouvelle : celle de la cruauté, une religion dominée par l’inhumain, une société qui évoluait de l’autre côté de la société, de l’autre côté de la vie, de l’autre côté de la mort peut-être, un univers où un petit morceau de pain valait toutes les théories, où un adolescent en uniforme détenait un pouvoir absolu sur mille et mille détenus, où les êtres humains semblaient appartenir à une espèce différente tremblant devant la mort qui avait les attributs de Dieu…

Juif, il m’est impossible de ne pas mettre l’accent sur l’épreuve de mon peuple pendant la tourmente. N’y voyez pas une intention de nier ou de minimiser les souffrances des populations occupées ou les supplices subis par nos camarades, nos amis chrétiens ou laïcs que l’ennemi commun punissait avec une impardonnable brutalité.

Nous leur portons affection et admiration. Comme s’ils étaient nos frères ? Ils sont nos frères. Juif, j’insiste là-dessus : toutes les victimes d’Hitler n’étaient pas juives, mais tous les juifs étaient des victimes. Pour la première fois, un peuple tout entier — du plus petit au plus grand, du plus riche au plus déshérité — fut condamné à l’anéantissement. Le déraciner, l’extraire de l’Histoire, le tuer dans la mémoire en tuant sa mémoire, tel fut le projet de l’ennemi. A Izieu, les enfants juifs jouaient et chantaient comme jouaient et chantaient les enfants juifs de ma ville : ils étaient morts déjà — on les voyait morts à Berlin — mais ils ne le savaient pas. Car être juif était un crime qui réclamait la peine capitale. Marqué, isolé, humilié, battu, affamé, torturé, le juif fut livré au bourreau non pour avoir proclamé une vérité quelconque, ni pour avoir adopté un comportement interdit ; le juif fut condamné à mort parce qu’il était né juif, parce qu’il portait en lui une mémoire juive.

Déclaré sous-homme, donc ne méritant ni compassion ni pitié, le juif était né que pour mourir — de même que le tueur était né pour tuer. Par conséquent, le tueur ne se sentait nullement coupable. Un chercheur américain l’a formulé ainsi : le tueur n’avait pas perdu le sens moral, mais celui du réel. Il pensait faire le bien en débarrassant la terre de ses « parasites » juifs.

Est-ce la raison pour laquelle Klaus Barbie, comme Adolf Eichman avant lui, ne se sent pas coupable ? A part Höss, le commandant d’Auschwitz, jugé et pendu en Pologne, aucun tueur ne s’est repenti — et pourtant, des tueurs, il y en avait. Il en fallait des bourreaux pour éliminer un million et demi d’enfants juifs ; il en fallait des tueurs pour anéantir quatre millions et demi de juifs adultes…

Auschwitz et Treblinka, Madjanek et Ponär, Belzec et Mauthausen, et tant d’autres, tant d’autres noms : partout c’est l’apocalypse. Partout, des cortèges muets se dirigent vers les fosses remplies de cadavres. Peu de larmes, de pleurs. D’apparence résignée, songeuses, les victimes semblent quitter le monde sans regret. Comme si ces hommes, ces femmes renonçaient à vivre dans une société défigurée, dénaturée par la haine et la violence.

Après la guerre, le survivant essaya de raconter, de témoigner. Mais qui pourrait trouver les mots pour dire l’indicible ?

Le silence recueilli des vieillards qui savaient, celui des enfants qui avaient peur de savoir… L’épouvante des mères devenues folles, la lucidité terrifiante des fous dans un monde délirant… Le chant grave d’un rabbi récitant le Kaddish, le murmure de ses disciples qui le suivent jusqu’au bout, jusqu’au ciel…

La petite fille si sage qui déshabille son frère plus jeune qu’elle… Elle lui dit de ne pas avoir peur ; non, il ne faut pas avoir peur de la mort… Peut-être disait-elle : il ne faut pas avoir peur des morts… Et, dans le cité, la grande et ancienne cité de Kiev, cette mère et ses deux enfants devant quelques soldats allemands qui rient… Ils lui prennent un enfant, le tuent devant ses yeux… Puis, ils s’emparent du second et le tuent aussi… Elle veut mourir, mais les tueurs préfèrent qu’elle reste vivante et habitée par la mort… Alors, elle saisit les deux petits corps, les serre sur sa poitrine et se met à danser… Comment décrire cette mère ? Comment raconter cette danse ? Il y a, dans cette tragédie, quelque chose qui fait plus que mal — et j’ignore ce que c’est.

Je sais qu’il nous faut parler. Je ne sais pas comment. Comme il s’agit d’un crime absolu, tout langage ne peut qu’être imparfait. D’où le sentiment d’impuissance chez le survivant. Il lui était plus facile de s’imaginer libre à Auschwitz qu’il serait pour un homme libre de s’imaginer prisonnier à Auscwhitz. Voilà le problème : qui n’a pas vécu l’événement, jamais ne le connaîtra. Et pourtant, le survivant est conscient de son devoir de témoigner. De raconter. De protester chaque fois qu’un chercheur quelconque, moralement pervers, ose nier la mort des morts. Et la véracité de leur mémoire transmise par les survivants.

Or, pour les survivants, il se fait tard. Leur nombre diminue. Il n’y en a plus beaucoup, il y en a de moins en moins. Ils se rencontrent de plus en plus aux enterrements. Peut-on mourir plus qu’une fois ? Oui, on peut. Le survivant meurt chaque fois que, en pensée, il rejoint les cortèges nocturnes qu’il n’a jamais vraiment quittés. Comment s’en détacher sans les trahir ? Longtemps, il leur parlait — comme je parle à ma mère et à ma petite soeur : je les vois encore s’éloigner sous le ciel embrasé… Je leur demande de me pardonner de ne les avoir pas suivies.

C’est pour les morts, mais aussi pour les survivants, et plus encore pour leurs enfants – et les vôtres – que ce procès est important ; il pèsera sur l’avenir.

Au nom de la justice ? Au nom de la mémoire. Une justice sans mémoire est une justice incomplète, fausse et injuste. L’oubli serait une injustice absolue au même titre que Auschwitz fut le crime absolu. L’oubli serait le triomphe définitif de l’ennemi.

C’est que l’ennemi tue deux fois. La seconde en essayant d’effacer les traces de son crime. C’est pourquoi il poussa son projet sanglant d’épouvante jusqu’aux limites du langage et bien au-delà, pour le situer trop loin, hors d’atteinte, hors de notre perception. « Même si tu survis, même si tu racontes, nul ne te croira », disait un SS à un jeune juif quelque part en Galicie.

Ce procès a déjà opposé un démenti à ce tueur. Les témoins ont parlé ; leur vérité a pénétré la conscience de l’humanité. Grâce à eux, les enfants juifs d’Izieu ne seront jamais oubliés.

Gardiens de leurs tombes invisibles, tombes de cendre incrustées dans un ciel de nuit et de brumes éternelles, il nous incombe de leur rester fidèles. C’est difficile, voire impossible, de les évoquer en paroles ? Il faut essayer. Refuser de parler, alors que la parole est attendue, serait reconnaître le triomphe ultime du désespoir.

« Tu cherches le feu ? disait un grand rabbi hassidique. Cherche-le dans la cendre. »

C’est ce que vous faites ici depuis le début de ce procès, c’est ce que nous avons tenté de faire depuis la Libération. Nous avons cherché, dans la cendre, une vérité pour affirmer — malgré tout — la dignité de l’homme ; elle n’existe que dans la mémoire.

Grâce à ce procès, les rescapés trouvent une justification à leur survie. Leur témoignage compte, leur mémoire fera partie de la mémoire collective. Bien sûr, rien ne pourrait ramener les morts à la vie. Mais grâce aux rencontres vécues dans l’enceinte de la cour d’assises, grâce aux paroles dites devant cette cour, l’accusé ne pourra pas tuer les morts à nouveau. S’il réussissait, ce ne serait pas sa faute, mais la nôtre.

Se déroulant sous le signe de la justice, ce procès doit faire honneur à la mémoire.


Elie Wiesel

3 commentaires:

  1. Texte magnifique, empreint de toute l'humanité d'Elie Wiesel. Quand l'Histoire est écrite, elle peut emprunter deux chemins dans l'histoire des hommes.Symbolisé par la géographie sacrée des Grecs dans l'antiquité, depuis Parménide. Soit emprunté, dans le mythe d'Aléthéia, le chemin de la plaine de l'Aléthéia ou celui de la plaine d'Atè.Dans la plaine d'Aléthéia coule le Mnémosyne (la source), on y trouve le lac de Mnèné (la mémoire), la Diké ou justice, la Pistis ou bonne foi, Phos, la lumière et Dexios, la droite. En revanche dans la plaine d'Atè, le Lethé (fleuve de l'oubli), on y trouve Oligaria, le mépris, Atè, le crime, l'aveuglement, la Doxa, l'opinion et les préjugés, , Nyx, la nuit et Aristéros, la gauche.
    Toute l'histoire des hommes, toute l'histoire repose sur ce choix du chemin qu'elle suivra à l'aune de nos actions.
    La Justice est bien dans la plaine de l"Alèthia et auprès de Mnémosyne.
    Elle doit avoir une mémoire sans quoi on pourrait sans cesse dépouiller, l'histoire des hommes et l'humanité elle-même, de sa consistance comme si elle n'avait jamais existé.
    Cette mémoire dans notre Justice moderne porte un nom: Jurisprudence.
    Il est des jurisprudences qui dépassent le cadre stricte de la Justice quand elle s'ancre dans l'éthique universelle.
    Une jurisprudence universelle pour une Justice universelle.
    CR.

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    1. Très cher ami, comme toujours tu as su déposer sur cette lettre si belle et si humaine d'Elie Wiesel,tes mots à toi empreints d'intelligence, de culture simple et sage. Ces deux chemins qui s'ouvrent à l'Homme pour écrire son histoire restent à travers les siècles,intemporels et universels.Nous devons tant à la mythologie grecque. Ce choix entre la plaine d'Aléthéia et la plaine d'Atè est toujours le même, quels que soient les mots et les croyances dont nous le revêtons. Relire ces grands mythes fondateurs me paraît comme une urgence aujourd'hui. Et puis, cette géographie sacrée, outre sa philosophie profonde, est un Poème, le plus beau de tous sans doute. Celui dont nous devrions tous nous imprégner dans ce 21ème siècle en perte de repères. Je te remercie de compléter par ta réflexion et tes mots ceux d'Elie Wiesel, comme dans un dialogue.Je crois que cet homme remarquable serait heureux de te lire.

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  2. Je viens de recevoir un très juste complément de réponse de mon ami CR, fort occupé ailleurs.Le voici donc:

    "Ma très chère Françoise, j'en ai presque les larmes aux yeux de te lire et de savoir que ta sensibilité comprend parfaitement ce qui eut pu être peut-être (on ne le saura jamais) une conversation entre Elie Wiesel et moi, s'il l'eut acceptée.
    Je voudrais juste rajouter que si nous devons tant à notre culture grecque, comme tu le dis avec justesse, on doit beaucoup aux influences de celle-ci sur et avec la culture égypto-judéo-chrétienne. L'ensemble de ces cultures juive, grecque ( rappelons nous la bibliothèque d'Alexandrie et la douce Hypathie) égyptienne et chrétienne plus récemment font tout le patrimoine de notre humanité, celle de son berceau, le "Mare Nostrum".
    C'est en cultivant la mémoire du passé qu'on ensemence l'avenir dans le temps présent qui est déjà notre futur.
    Je t'embrasse et te remercie affectueusement de ta réponse" CR


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